Skip to Content

Devenir proriétaire en 2024 : deux parcours, deux réalités



Nombreux sont ceux qui rêvent de devenir propriétaires de leur logement, surtout au Luxembourg. Mais beaucoup se heurtent à la dure réalité du marché immobilier : des prix particulièrement élevés et des banques souvent très strictes dans l’octroi des crédits immobiliers. Lynn* et Renan, devenus propriétaires en 2024, partagent leur expérience. 

 

 Lynn*, une mère célibataire qui dépasse ses doutes

À 49 ans, Lynn*, cadre au Luxembourg et mère célibataire, n’imaginait pas pouvoir devenir propriétaire. Frontalière, elle s’installe au Grand-Duché après son divorce, enchaînant plusieurs locations. « Quand mon propriétaire a décidé de vendre au printemps dernier, j’ai vu ça comme un énième coup du sort », confie-t-elle. Face à des loyers toujours plus élevés, elle décide de se renseigner sur l’achat, bien qu’elle doute de sa capacité d’emprunt.

 

" Quand mon propriétaire a décidé de vendre au printemps dernier, j’ai vu ça comme un énième coup du sort "

Lynn se tourne vers un courtier, mais sa méfiance persiste. « Je n’y croyais toujours pas et je trouvais la démarche confuse », avoue-t-elle. Tout se complique lorsqu’elle visite une petite maison à Esch-sur-Alzette. « J’ai eu un vrai coup de cœur et je me suis mise à paniquer ». Sur les conseils de l’agent immobilier, elle consulte Paulo Figueiredo, conseiller chez Albalux Crédit.

 

« Elle est arrivée en larmes, persuadée qu’elle ne pourrait pas acheter », se souvient le courtier, qui la rassure rapidement. « En une heure de rendez-vous, il a tout changé » affirme la quinquagénaire qui lui a fourni quelques documents, « trois fois rien » pour lancer les démarches. En moins de 48 heures, Lynn reçoit deux offres de prêt adaptées à ses besoins : des mensualités « raisonnables » qui ne « l’étranglent pas ». « Lorsque M. Figueiredo m’a appelée pour m’informer, je n’y croyais pas. J’ai encore pleuré »  raconte la jeune femme en souriant avant d’ajouter : « Cette fois, c’était des larmes de joie »

 

" Lorsque M. Figueiredo m’a appelée pour m’informer, je n’y croyais pas. J’ai encore pleuré "

« J’ai toujours cru que je n’arriverais jamais à acheter au Luxembourg », déclare Lynn. Aujourd’hui installée, elle se dit reconnaissante : « J’ai enfin pu réaliser ce rêve. »


Renan, un parcours semé d’embûches

Pour Renan, 39 ans, venu du Brésil avec sa famille il y a quatre ans, obtenir un prêt immobilier a été plus délicat. Après avoir signé un compromis pour un appartement à Hesperange, il se tourne d’abord vers sa banque. Confiant, il déchante rapidement : « Malgré nos revenus corrects, mon salaire basé sur des commissions a inquiété la banque, qui a refusé de nous prêter. »

 

" Malgré nos revenus corrects (...), la banque a refusé de nous prêter "

Le couple tente sa chance auprès d’un premier courtier, sans succès.  « Nous avons perdu un mois. Ils n’ont absolument rien fait », affirme le père de famille, encore révolté par ce qu’il qualifie de « manque de professionnalisme », d’autant plus que la validité du compromis touchait à sa fin. 

 

En dernier recours, ils se dirigent vers Albalux Crédit. « Monsieur Figueiredo a réagi immédiatement, et une semaine plus tard, nous avions une offre de prêt. » Ce n’était pas gagné d’avance, puisque sur les 4 banques consultées par Albalux Crédit, une seule a répondu positivement à leur demande de prêt.  « Notre dossier n’était pas facile. La somme que nous souhaitions emprunter était importante et nous n’avions que 5% d’apport personnel »  explique Renan.

 

" Notre dossier n’était pas facile. La somme que nous souhaitions emprunter était importante et nous n’avions que 5% d’apport personnel " 


« C’était une période très stressante, mais cela en valait la peine », conclut Renan, désormais propriétaire d’un bien qu’il considère comme un investissement judicieux.

 

Le rôle du courtier : restaurer la confiance

Paulo Figueiredo, conseiller chez Albalux Crédit, souligne que beaucoup de ses clients se sentent démunis face à l’attitude parfois désinvolte de certaines banques. « Ils se sentent souvent abandonnés et peu écoutés », d’où leur « besoin d’être rassurés et accompagnés ».  « Nous essayons de leur redonner confiance et de trouver des solutions sur mesure », explique l’ancien banquier. 

 

" Ils se sentent souvent abandonnés et peu écoutés (...)  Nous essayons de leur redonner confiance et de trouver des solutions sur mesure "

Une tâche qui n’a pas été facile en 2024. Les taux d’intérêt élevés ont, en effet, compliqué les financements. « Cela exige des dossiers solides et des montages financiers personnalisés », précise-t-il. 

 Malgré cette situation délicate, sur près de 280 dossiers soumis cette année par le courtier, seulement 6 % ont été refusés, un taux nettement inférieur à celui des banques traditionnelles.

 * Le prénom a été changé


Partager

Réseaux sociaux

Devenir proriétaire en 2024 : deux parcours, deux réalités
Vera ALVES March 11, 2025
Share this post
Tags
Archive
Sign in to leave a comment
Chiffre du mois